[L’actu Web – Semaine du 04/11] E-commerce, fichage, failles de sécurité…

Nous voilà à peine la première semaine de Novembre que ce mois est déjà marqué par plusieurs bouleversements dans le monde du web. iProtego vous propose un petit tour d’horizon.

Nouveauté Instagram et affaire Facebook

 

Après Facebook, au tour d’Instagram de tisser ses liens avec le e-commerce avec une nouvelle fonctionnalité. Cette dernière permettra désormais d’identifier les produits sur les photos du célèbre réseau social. Pour voir les identifications, l’usager devra simplement cliquer sur une icône en haut à gauche de la photo et pourra accéder à davantage d’infos sur le produit photographié. Un bouton « shop now » permettra même l’accès direct au site web du vendeur. L’occasion donc pour les marques de renforcer leur visibilité et leur image en ligne et une suite logique quand on sait qu’Instagram appartient à Facebook.

 

Et en parlant de ce dernier, focus sur une affaire Outre-Manche où un assureur britannique a voulu espionner les profils Facebook de ses jeunes clients pour savoir s’ils feraient ou non de bons conducteurs. L’assureur a pour ce faire créé un outil algorithmique d’analyse des profils Facebook de ses clients potentiels afin de dresser leur « portrait robot 2.0 ». L’outil analysait notamment les posts sur la timeline, les mentions j’aime ou encore les photos. Face à une telle intrusion, Facebook a mis le holà et a bloqué l’outil en question car ce dernier enfreignait l’un des articles de sa politique selon lequel les données obtenues sur le réseau ne peuvent être employées sur l’admissibilité d’une personne (ex : prêts).

 

Nous venons d’utiliser le mot « intrusion » et ça n’est pas un hasard : passons maintenant au fameux décret qui a provoqué indignation, crainte et colère de nombreux citoyens de l’Hexagone. Vous en avez sûrement entendu parler, mais une piqûre de rappel ne peut pas faire de mal.

60 millions de Français fichés dans une base de données commune

 

Dimanche 30 octobre a été publié au journal officiel un décret officialisant la création d’une base de données géante rassemblant les données personnelles de plus de 60 millions de français. Les informations concernées sont celles recueillies sur la carte d’identité et/ou le passeport : nom, prénom, date de naissance, photo, couleur des yeux, adresses, empreintes digitales…tout citoyen français titulaire ou ayant été titulaire d’une carte d’identité ou d’un passeport se verra désormais fiché dans cette base de données colossale.

 

Jusqu’à présent, les données récoltées pour établir carte d’identité ou passeport étaient stockées dans deux fichiers distincts. Désormais, tout sera unifié au sein d’un même fichier. Une mesure qui n’est pas du goût de la CNIL qui émet des réserves en indiquant « l‘ampleur inégalée de ce traitement et du caractère particulièrement sensible des données qu’il réunira ». L’organisme exige également une évaluation complémentaire de ce dispositif qui, bien que pratique, est également très risqué notamment s’il est convoité par les pirates informatiques à la recherche de mines d’or de données personnelles.

Google met en garde contre Microsoft

 

Et en matière de sécurité informatique et risque de piratage, parlons également de cette faille Microsoft dévoilée par Google. Pour faire simple, mardi dernier le géant d’Internet a révélé l’existence de failles de sécurité de Microsoft affectant Flash et Windows 10. Google avait avant cela alerté Microsoft de celles-ci en indiquant laisser une semaine pour les corriger, sous risque de les dévoiler si elles n’étaient pas corrigées le délai passé. Ce qui a, malheureusement pour Microsoft, été le cas : Google a souligné la criticité de ces failles, ce que Microsoft a nié, tout en reconnaissant l’existence de ces brèches. La méthode employée par Google a également été critiquée car estimée comme stimulant les pirates et augmentant le danger lié à ces failles. Un patch devrait être disponible d’ici la semaine prochaine.

 

Scroll to top