Données personnelles et français : de quoi se plaint-on ?

Les données personnelles sont uniques à chacun et permettent de nous identifier. Nous, citoyens français, souhaitons donc tous leur protection et leur bonne utilisation. Nous pouvons être anxieux face aux incidents possibles : fuites de données, spamming, harcèlement commercial

Beaucoup de français émettent des plaintes quant à la protection de leurs données personnelles. La Commission Nationale de l’Information et des Libertés (CNIL) a présenté récemment son rapport annuel 2016 : au total 7 700 plaintes ont été recensées. La plupart de ces plaintes concerne la diffusion de données dans le domaine du marketing et du commerce (33%) ainsi que la diffusion des données sur le Web (33%). Concernant cette diffusion indésirable, il est parfois possible d’en obtenir la suppression : contenus sur les réseaux sociaux, images, pages web personnelles, informations inexactes / diffamantes dans des articles de presses, annuaires, blogs, etc.

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Aussi, la CNIL reçoit régulièrement des plaintes et demandes liées au déréférencement. En 2016, Google a reçu 225 000 demandes de déréférencement  et 38% d’entre elles ont été acceptées. Si une demande n’est pas directement acceptée par ce dernier, le demandeur peut se tourner vers la CNIL pour appuyer sa démarche. Ainsi, la CNIL se concertera avec l’entreprise américaine afin d’obtenir le déréférencement souhaité. Cela peut prendre du temps, car la CNIL et Google reçoivent énormément de demandes et le traitement peut être long.

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Traque-moi si tu peux…

Concernant le domaine commercial et marketing, les français se plaignent surtout de la prospection par e-mail, téléphone ou courrier pouvant être très couramment abusive. On appelle cela du « spamming » lorsque cela arrive par e-mail. Les plaignants demandent régulièrement de l’aide à la CNIL pour se désinscrire d’un fichier client ou parce qu’ils se sentent victimes d’un abus de collecte d’informations. Cela peut être le cas lorsque nous recevons une quantité pharamineuse de publicités de marques auxquelles nous n’avons jamais transmis nos données ou encore lorsqu’un site, sans notre accord, a enregistré notre numéro de carte bancaire.

 

Les objets connectés : espions 2.0

Autre sujet prenant de plus en plus d’ampleur, le « Wifi-tracking » est cette technologie permettant de géolocaliser des personnes (dans une ville, un centre commercial, une gare…). L’application mobile Facebook utilise notamment cette option de géolocalisation : par exemple, les utilisateurs peuvent recevoir des notifications leur disant « Votre ami Paul est à 1km de vous ». Ce système permet notamment aux enseignes d’analyser le parcours de leurs clients, l’audience de dispositifs publicitaires ou encore la fréquentation d’un lieu plus que d’autres.

Les objets connectés constituent une importante source de plaintes : que ce soit des smartphones, des voitures ou même des poupées, les données personnelles sont stockées et cela peut poser problème. Tant et si bien que la CNIL compte polariser ses contrôles 2017 sur les télés connectées.

 

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