Les élections municipales 2020 et l’utilisation des réseaux sociaux

La e-réputation, enjeu majeur de la vie politique, doit désormais, être gérée avec la plus grande attention, selon Ludovic Broyer, fondateur de l’agence e-réputation iProtego. La communication numérique est plus que jamais au cœur de la politique. C’est la raison pour laquelle, nous écrivons cet article concernant l’utilisation du numérique lors des campagnes municipales ou électorales.

Les réseaux sociaux indispensables lors des campagnes municipales 2020

En 2020, les réseaux sociaux ont pris une importance capitale dans la campagne électorale que lors de la dernière élection municipale de 2014. Aujourd’hui, chaque candidat dispose d’une stratégie numérique. À l’ère du tout numérique, les réseaux sociaux sont devenus le terrain de jeux favoris des candidats afin de se démarquer de leurs concurrents politiques. Ainsi, ces derniers rivalisent d’ingéniosité pour convaincre les électeurs en créant parfois des « buzz ».

Comment maîtriser sa parole sur les réseaux sociaux ?

L’ère du Web 2.0, du hashtag, du like, du buzz oblige les politiques à adopter une autre méthode de communication. Les candidats doivent à la fois défendre leur projet électoral tout en contrôlant leur parole sur Internet. La parole politique est aujourd’hui inspectée, analysée sur les réseaux sociaux.
Parfois, certaines opérations de communications font l’objet de critiques virulentes et passionnées. C’est la raison pour laquelle, les publicités des grandes marques analysent les réactions que peuvent avoir le grand public sur les réseaux sociaux avant une diffusion large. Le monde politique ne fait pas exception à cette règle.

Gouverner, c’est prévoir les risques de « bad buzz »

De nos jours, gouverner impose aux élus et hommes politiques de prévoir les risques associés au « bad buzz » qui peut provenir d’un morceau de votre vie privée. Car si le combat politique est cruel en général, celui mené en période électorale est parfois d’une violence absolue. Et la tribune des réseaux sociaux amplifie encore la puissance de ces attaques, analyse Ludovic Broyer. À titre d’exemple, le retrait d’un candidat à la Mairie de Paris a montré toute la puissance des « réseaux sociaux » et la « vitesse destructrice de l’Internet ». Depuis cette affaire, les effets pervers de l’internet sont plus de plus dénoncés par les politiques qui réclament à nouveau la fin de l’anonymat sur les réseaux sociaux.

La fin de l’anonymat sur les réseaux sociaux, protège-t-elle la vie privée des politiques ?

Cette affaire sur la diffusion de vie privée d’un élu en pleine campagne municipale ravive la volonté de la France de réguler les médias sociaux. Mais la loi française empêche l’anonymat total depuis 2004. Elle oblige ainsi, les fournisseurs de services numériques à conserver les données. Aussi, la Commission européenne n’est pas totalement en accord avec ce projet de loi. Selon elle, ce projet est incompatible avec le droit européen.
Pour mettre en place une telle mesure, la France pourrait être confrontée à certaines difficultés au niveau européen en termes de la limitation à la conservation des données à des fins répressives.

En fin de compte, il est très difficile de légiférer dans ce domaine en raison de la complexité de la répartition des responsabilités entre un hébergeur et un utilisateur, notamment à l’étranger. En attendant, les élus, les politiques doivent faire en sorte que leur communication sur les médias sociaux soit en accord avec leur valeur et conviction dans la vie réelle.

En quoi iProtego peut vous aider ?

Notre agence a mis en place un service sur-mesure à destination des politiques et élus ou autres services publics qui souhaitent veiller et maîtriser leur réputation web, notamment sur les réseaux sociaux. Nos experts en gestion de l’image s’occuperont de protéger et rétablir votre bonne image.

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