Fake News, quels dangers et quelles solutions ?

Si vous trainez un peu sur les réseaux sociaux, ou Internet en général, sûrement avez-vous été confronté à une ou plusieurs informations parfaitement crédibles…avant qu’elles ne soient démenties quelques heures, voire quelques minutes plus tard. Car sur Internet tout va très vite, trop vite.

Par exemple, le weekend dernier, Internet annonçait le décès d’un acteur de la série Malcom ; annonce heureusement avérée erronée quelques heures plus tard. Exemple typique de fake news ou information volontairement fausse. iProtego vous propose de découvrir plus en détails ces fake news et comment apprendre à les reconnaitre pour ne pas (ou plus) tomber dans le panneau.

Les dangers de la fake news

Fait erroné, information mensongère, rumeur voire théorie du complot…la fake news revêt de très nombreux aspects. Avec pour point commun celui de n’être absolument pas fondée et partisante de la désinformation.

L’ère du partage en masse

Là où cette désinformation est redoutable, c’est qu’elle se propage en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. En effet, quelques clics suffisent à la fake news pour faire le tour de la Twittosphère ou des murs d’actualités Facebook. Mais les réseaux sociaux ne sont pas les seuls moyens de diffusion de la fake news ; comment ne pas parler des systèmes de messagerie instantanée ? A l’annonce d’une nouvelle choquante, nous sommes nombreux à nous ruer sur notre smartphone pour faire part de l’information à nos amis. SMS, MMS, mails, appels, Whatsapp et Skype sont autant de moyens utilisés permettant d’abolir les frontières géographiques et d’échanger dans presque les 4 coins du monde. Quand on sait par exemple qu’en une minute, 156 millions de mails sont envoyés à travers le monde, on a un aperçu vertigineux de l’ampleur que peut prendre une information, aussi fausse soit-elle. La fake news se présente alors comme une véritable arme idéologique car plus de personnes la croient, plus de personnes la croiront. Sans oublier le fait que certaines IA se basent davantage sur la popularité d’une information que sur son contenu réel (ce qui est pour l’instant le cas de Google Assistant ), contribuant sans le vouloir à partager et faire connaître de la désinformation…

Quand crédibilité rime avec viralité

Car ce qui rend la fake news propice au partage, c’est également sa crédibilité: au plus l’information sera plausible et au plus sa source semblera sérieuse, au plus la fake news sera puissante aux yeux des internautes et se diffusera comme une trainée de poudre sur les réseaux sociaux et sur la Toile de manière générale. Mieux vaut donc s’assurer de vérifier ses sources avant de partager à tout va, voire même faire preuve de patience pour attendre d’avoir le recul et l’aval de sources fiables sur la news en question.

Le fact checking pour lutter contre la fake news

Afin de luter contre la fake news, différentes mesures ont vu le jour :

Des mesures proposées par différentes plateformes

Face à la montée en puissance des fake news et du danger qu’elles représentent pour les internautes, plusieurs plateformes en ligne ont d’ores et déjà pris des mesures de riposte. Facebook a par exemple mis à jour ses algorithmes à plusieurs reprises pour mieux filtrer les sites dits de mauvaise qualité (comprendre : qui publient des articles de désinformation) afin de lutter contre les spams et cette désinformation. Cela se traduit concrètement par une visibilité bien moindre de ce type d’articles dans les fils d’actualités des usagers Facebook. Il est également possible par les usagers de signaler à la plateforme la présence de contenus fake .
Ainsi, si vous êtes témoin d’un article de désinformation, vous pourrez le signaler en suivant la procédure expliquée ici

Par ailleurs, certains médias disposent d’outils de fact-checking (extension « Décodex » chez Le Monde, « Desintox » chez Libération ou encore le « vrai-faux » des échos)

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L’œil vigilant de l’internaute

Tandis que les réseaux sociaux sanctionnent des plates-formes de fake news, d’autres se créent temporairement pour propager la désinformation ; on a là un véritable jeu du chat et de la souris 2.0. Entre ceux étant des médias informatifs et ceux qui se veulent médias informatifs mais ne disposant d’aucun autre fondement que leur mauvaise foi et leur volonté de nuire. Donc, si l’on doit choisir un conseil à suivre en particulier, c’est celui de vérifier constamment vos sources : la source de mon information est-elle fiable ? L’info a-t-elle été relayée par d’autres sources fiables ? Depuis quand la source a-t-elle divulgué l’information ? Car certaines infos s’avèrent être des fake news relativement rapidement, alors avant de bondir sur votre clavier ou votre smartphone pour partager l’info, armez-vous d’un peu de patience et ne tombez pas dans le panneau !

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