La cybermalveillance, quand les internautes vous veulent du mal

Ce titre sonne peut-être un peu « victimisant » n’est-ce pas ? Pourtant, la cybermalveillance est une réalité qui peut toucher tout un chacun, peut-être que vous-même en avez fait les frais. Aujourd’hui iProtego vous propose de mieux comprendre ce qui se cache derrière ce néologisme et les actions qui peuvent être menées pour contrer les actes de cybermalveillance.

Comment peut-on subir une nuisance sur Internet ?

On a tendance à dire qu’Internet est une zone de non-droit. Ce qui est vrai…et en même temps pas complètement. En effet, si les lois françaises et les institutions telles que la CNIL sont là pour veiller sur notre intégrité numérique, de nombreux « voyous du net » peuvent agir de façon nocive sur la Toile pour nous porter du tort, et ce, que vous soyez une entreprise ou un particulier

Premier cas, le plus connu certainement : le piratage. Se faire voler ses données, quelle angoisse ! On entend souvent parler de piratages massifs chez Yahoo, Gmail…et oui, car les pirates informatiques peuvent utiliser votre adresse mail comme porte d’entrée à votre vie numérique et dérober ainsi toutes les informations qui s’y trouvent (mots de passe sur d’autres comptes, mails privés, photos…). Ils peuvent aussi « tout simplement » pirater votre machine (ordinateur, console, téléphone mobile, objet connecté) pour récupérer les données qui s’y trouvent et parfois même vous demander de payer pour les récupérer sans aucune garantie derrière (les fameux ransomware, dont nous parlons dans un autre article dédié) !

Autre cas problématique, découlant du premier : le leak. Un terme anglophone qu’on peut traduire par « fuite ». Une fuite de données en somme. Car une fois que nos chers compères malfaisants ont joyeusement récupéré vos données, quoi de mieux que de les disperser sur le web pour vous porter un préjudice encore plus conséquent ? Un petit exemple : vous êtes une entreprise et envoyez à vos collaborateurs des informations confidentielles sur vos clients, légales, mais qui ne doivent pas sortir de l’entreprise. Un petit malin décide de vous piquer ces données et de les diffuser en masse sur le net ? L’intérêt ? Faire du tort. Du tort en termes de crédibilité mais surtout en termes financiers car les pertes liés au scandale peuvent se chiffrer en millions voire milliards d’euros pour les plus grosses boîtes. Autre exemple à titre particulier : vous possédez sur votre ordinateur des photos intimes de vous et votre conjoint(e). Imaginez les dégâts sur votre e-réputation (ou réputation en ligne) si celles-ci venaient à se retrouver postées n’importe où sur le web !
Cet acte de cybermalveillance est une véritable atteinte à la vie privée car cette dernière se retrouve, en étant sur Internet, sur une place publique accessible à quasiment tout le monde (Internet étant l’objet de censure dans certains pays, ne l’oublions-pas…) sans tenir compte des barrières géographiques ni temporelles.

On parlait à l’instant d’e-réputation, puisqu’en tant qu’agence e-réputation, il s’agit du cœur de métier d’Iprotego. Ce qui nous amène à notre troisième point : le chantage à l’e-réputation. S’il rejoint le thème du leak, sachez que ce chantage ne consiste pas seulement à divulguer des infos privées sur la place publique d’Internet. En effet, tout un chacun peut parfaitement créer en quelques minutes un ou des sites web contenant des propos malveillants à propos d’une personne physique ou morale. La liberté d’expression à son paroxysme, pour le meilleur comme pour le pire…Ici, pour le pire en l’occurrence.

Des propos malveillants, c’est-à-dire ?

Il peut s’agir de fabulations ou d’insultes (faire répandre une fausse rumeur, répandre de fausses infos personnelles mais beaucoup d’internautes tombent encore dans le panneau de ne pas vérifier leurs sources…), de diffamation, de dénigrement…Sachons d’ailleurs distinguer les deux. La diffamation c’est une allégation d’un fait non vérifié à l’encontre d’une personne physique ou morale. Si je dis par exemple « Monsieur X aurait détourné près de X millions d’euros », c’est de la diffamation car Monsieur X est explicitement cité, et les actes cités ne sont pas vérifiés (sauf si je suis un journal de presse, mais ici, nous prenons l’exemple d’un cybercriminel qui veut simplement causer du tort). Le dénigrement ne vise pas la personne directement mais quelque chose qui lui est affilié. Ainsi, le dénigrement ne se fera pas à l’encontre d’une entreprise mais à l’encontre d’un produit ou service qu’elle propose. Ainsi, si je critique ouvertement le goût des chips proposés par l’entreprise Y, je fais un constat sans accuser directement l’entreprise Y, c’est du dénigrement. Le dénigrement touche donc aux entreprises mais ne concerne pas les particuliers.

Concrètement, un rival de monsieur X pourra par exemple créer le site, avec un nom de domaine propre : monsieur-x-est-un-escroc.com associant monsieur X au rôle d’escroc et dans lequel il pourra le traiter de tous les noms d’oiseau en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Idem pour du dénigrement, si le cybercriminel crée le site les-chips-Y-sont-infames.com où les chips Y de l’entreprise du même nom font alors l’objet d’un dénigrement.

Notons également que toutes ces malveillances peuvent prendre l’apparence d’un texte (propos calomnieux inscrits sur un site, un blog, des forums, insultes sur les réseaux sociaux etc) mais aussi sous forme de média (photos, vidéos, enregistrements). Il est en effet maintenant très simple de créer par exemple des photomontages avec des outils gratuits et sans installation préalable. Ce qui peut être employé à des fins malicieuses, comme vous pouvez vous en douter…

Je suis victime de cybermalveillance, au secours !

osculteo1Vous vous reconnaissez dans l’un des exemples précédemment cités ? Pas de panique, sachez qu’il existe des moyens pour en venir à bout. En effet, comme on l’a dit plus haut, notre cœur de métier c’est l’e-réputation justement. Nous pouvons donc vous proposer nos services dits de « nettoyage du web » pour venir à bout des contenus qui vous portent préjudice. En effet, nous mettons en œuvre des techniques de référencement naturel parallèlement à une intervention juridique pour supprimer et nettoyer tout ce qui vous nuit sur la Toile.
Si vous souffrez d’un problème d’e-réputation, vous pouvez donc nous contacter sur le site officiel de notre agence e-réputation iProtego, ou nous envoyer un petit mail à contact[at]iprotego.com
N’hésitez pas non plus à tester notre solution Osculteo, plateforme dédiée aux particuliers, qui vous permet de faire un état des lieux gratuit de votre réputation en ligne et de commander des demandes de suppression pour des contenus qui vous nuisent.

 

 

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