La dictature du like, où en est-on sur les avancées d’Instagram ?

Le principe d’un réseau social, c’est l’échange, le partage et surtout, l’interaction. Et Instagram ne déroge pas à la règle. En 2019, on estime que les réseaux sociaux constituent le meilleur moyen de communiquer les uns avec les autres.

Au fil des années, Instagram s’est imposé comme l’une des applications les plus utilisées à travers le monde. Elle a ainsi fait émerger de nouveaux métiers, a remis en question notre mode fonctionnement et de nouveaux comportements sont apparus. Quelques années après son apparition, on se pose désormais des questions sur l’équilibre et la stabilité des individus face cette compétitivité croissante qu’apporte la fonctionnalité de like.

Instagram et la dictature du like

Comment consommons-nous ce réseau social ?

Instagram est la troisième plateforme sociale la plus populaire après Facebook et YouTube. Elle ne compte pas moins de 500 millions d’utilisateurs actifs au quotidien. En moyenne, une personne y passe 53 minutes par jour, c’est du moins ce que montrent les statistiques de SimilarWeb en 2018.

Bien que très divertissante, on s’aperçoit petit à petit que son impact sur les utilisateurs n’est pas toujours bénéfique, ni positif.  En effet, 9 ans après son apparition, on commence à remettre en question son fonctionnement et ses fonctionnalités. C’est notamment le cas des « likes », qui s’avèrent ne pas être si innocent que ça, car ils impacteraient considérablement l’équilibre et la santé mentale de chacun.

La fin de la dictature du like ?

En juillet dernier, Instagram a annoncé vouloir lancer une phase test pour enlever cette fonctionnalité. En effet, l’application de partage de photos appartenant à Facebook a annoncé qu’elle cacherait le nombre de likes sur les postes des utilisateurs en Australie, Nouvelle-Zélande, Irlande, Italie, Brésil et Japon. Cette décision fait suite à un procès ayant eu lieu au Canada en mai dernier, pour supprimer la pression autour du nombre de personnes qui likes les photos, afin que l’on puisse se concentrer sur le partage de ce que l’on aime réellement.

Cette annonce a rendu plus d’une personne perplexe, car c’est l’essence même d’Instagram qui est remise en question. De plus en plus de personnes sont rémunérées grâce à cette plateforme et à leur influence sur ce réseau social. Instagram se veut rassurant à ce sujet et affirme que l’impact sur le côté business sera minime.

Un Instagram sans likes pour améliorer la santé mentale de chacun

Instagram redeviendrait-il ce qu’il était à ses débuts ? Un simple réseau de partage de photos pour garder un lien avec les amis et la famille, avec la possibilité de de créer et modifier des postes joliment à l’aide de filtres ? C’est en tout cas ce qu’espère Instagram.

De tous les réseaux sociaux existants, Instagram serait le pire pour la santé mentale et le bien-être. C’est ce que montrent les résultats d’un récent sondage mené auprès de 1500 adolescents et jeunes adultes. Bien que la plateforme soit reconnue pour pouvoir exprimer sa créativité (presque) librement, et ainsi s’affirmer en tant que personne, elle est également associée à des niveaux plus élevés d’anxiété, de dépression, d’intimidation et de « FOMO » (Fear Of Missout Out*). En cause, la pression, la compétitivité, et le sentiment d’être « moins bien que ».

Sur les cinq réseaux sociaux inclus dans le sondage, YouTube a reçu les meilleures notes pour la santé et le bien-être, il est le seul site qui à avoir reçu une note positive. Twitter est arrivé deuxième, suivi de Facebook, puis de Snapchat, avec Instagram en dernier.

 

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