[L’actu Web] Faux comptes Facebook, empreintes digitales & scandale e-réputation

La chasse aux faux comptes par Facebook

Comment rédiger une chronique du web sans reparler de la chasse aux fake news ? Véritable enjeu sur la Toile, la véracité des informations est, comme nous l’avions précédemment abordé, un sujet sérieusement traité par les réseaux sociaux, et plus particulièrement par Facebook. Le numéro un des réseaux sociaux a décidé de traiter le problème à la racine en s’attaquant aux faux comptes utilisés pour transmettre de fausses informations. Pour ce faire, Facebook analyserait le comportement de ces comptes fake et aurait ainsi pu en détecter 30 000 rien qu’en France. Mais pour l’instant, la priorité est centrée sur ceux qui sont les plus actifs pour le partage de la désinformation et du spam, ou de tout autre contenu trompeur.

Les senseurs d’empreinte faciles à leurrer

Des empreintes digitales artificielles et passe-partout ? Non, ça n’est pas le plot d’un nouveau film de science-fiction mais une réalité qui pourrait bien remettre en question la sécurité des systèmes de scanners d’empreinte digitale. Une nouvelle qui ne ravira pas les utilisateurs de certains smartphones. Rappelons en effet que certains smartphones disposent de cette technologie révolutionnaire de reconnaissance d’empreinte digitale pour être déverrouillés…mais plus révolutionnaire pour très longtemps hélas. Certaines failles avaient déjà été découvertes pour certains smartphones (usage des pattes des animaux de compagnie, impression de copies d’empreintes sur du papier photo…), et ça n’est pas terminé. En effet, il serait également aisé de tromper le capteur via des empreintes fabriquées artificiellement. Ces empreintes passe-partout pourraient tromper les scanners dans 65% des cas. Celles-ci ouvriraient alors l’accès aux données personnelles voire sensibles du téléphone, voire même au système de paiement pas empreinte si ce dernier a été activé. Un chiffre à relativiser toutefois car il ne s’agit pour l’instant que d’études préliminaires et non de tests en condition réelles. Une étude qui permet de mettre en lumière un risque réel pour la vie privée et permettrait aux constructeurs de mettre au point des systèmes plus sécurités en matière de reconnaissance digitale.

Un nouveau concurrent à Linkedin

Entre les tweets pour l’emploi et les profils sur les réseaux sociaux pros, trouver un emploi via ces réseaux sociaux est désormais une réalité. Une tendance qui n’est pas prête de s’inverser avec l’arrivée d’un nouveau service, Google Hire, dédié à la gestion des recrutements. Comme son nom l’indique, il s’agira d’un service proposé par le géant du web auprès des recruteurs et des candidats. Si on n’en sait pour l’instant pas plus sur ce futur service, il reste fort à parier qu’il viendra probablement marcher sur les plate-bande de Linkedin ou Viadéo en ce qui concerne la recherche d’emploi pour les candidats et inversement.

Autre problématique : nos recherches effectuées sur Google pourraient-elles nous servir/desservir dans nos recherches d’emploi? Dans le doute, pourquoi ne pas utiliser une connexion plus sécurisée via un VPN et le navigateur TOR, pour être plus anonyme, pour vos recherches perso ?

Le buzz de la semaine : les fans de Drake à l’assaut de l’e-réputation d’un hôtel

« Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire ». La citation de l’investisseur américain Warren Buffet n’a jamais été aussi vraie qu’à l’heure actuelle, et pour cause : aux États-Unis justement, un hôtel à fait les frais d’un scandale e-réputation. La raison ? Le chanteur Drake y ayant séjourné, il a affirmé que l’hôtel en question était « l’endroit le plus offensant » où il ait séjourné, « avec des employés qui choisissent leurs clients selon un profilage racial ». Un commentaire posté sur son compte Instagram, qui avec plus de 35,8 millions d’abonnés a fait l’effet d’un véritable tsunami digital. Résultat ? Les fans de Drake sont montés au créneau et ont descendu l’e-réputation de l’hôtel en question via des commentaires incendiaires et des notes catastrophiques sur sa page Google My Business (cf photo ci-dessous). La preuve qu’un simple commentaire posté par quelqu’un d’influent sur le web peut clairement changer la donne en matière de réputation en ligne pour une entité quelle qu’elle soit. D’ailleurs, même sans être un ami de Drake, vous aurez peut-être envie de vérifier la vôtre, d’e-réputation ? N’hésitez-pas à vous « Googliser », ou, pour un diagnostic (gratuit) plus complet, tester notre outil en ligne Osculteo ! Et, si vous avez un problème de réputation sur Internet, n’hésitez-pas à nous contacter également 😉

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