[L’actu Web – Semaine du 21/10] Sanctions CNIL, buzz de Brice, censure Youtube…

Nouvelles fonctionnalités Messenger et Google, polémique sur l’application Gossip, le buzz de Brice de Nice et bien d’autres encore…
Quelles sont les nouvelles de cette semaine sur le web ? Découvrons-les ensemble !

Le casse de Brice sur Youtube

Une copie (illégale) du film intégral du 3ème opus de Brice de Nice est parue sur Youtube avant même sa sortie dans les salles…du moins c’est ce qu’ont cru les internautes. En effet, les petits malins souhaitant visionner le film piraté avant l’heure ont eu la (bonne ou mauvaise ?) surprise de découvrir qu’il s’agissait non seulement d’un fake, mais carrément d’une boutade où le personnage de Brice puis l’équipe du film se moquent de l’internaute. Une manière douce et ludique de punir les pirates, plus originale qu’un simple message type « le piratage, c’est mal ».

Toujours sur Youtube, sur le thème de la censure cette fois-ci, l’affaire explosive des Samsung Galaxy Note 7 continue : un internaute avait créé un mod sur le jeu GTA V dans lequel le smartphone pouvait être utilisé comme arme explosive, et avait ensuite uploadé la vidéo sur Youtube. Une blague qui n’est pas du goût de tout le monde, et certainement pas de la société Samsung elle-même qui a fait censurer la vidéo en invoquant le droit d’auteur.

 

La boulette d’Orangecu9qudvxyaah-nc-jpg-large

Et en termes de buzz, les nouvelles ne s’arrêtent pas là. Cette fois-ci, il s’agit d’une erreur humaine provoquée par l’opérateur Orange qui a lundi dernier…bloqué Google, OVH et Wikipédia « pour apologie du terrorisme » pendant environ 1 heure. Un mystère pour l’instant non élucidé, certains pensant qu’il s’agirait plutôt d’un acte de malveillance et non d’une erreur involontaire.

 

Du nouveau chez Google & Facebook Messenger

En en parlant de Google, ce dernier propose un nouveau service, « my site », un outil calculant les performances de votre site web pour les améliorer si nécessaire. Parmi les éléments pris en compte, on trouve la vitesse de chargement du site sur mobile et sur ordinateur, ainsi que l’ergonomie mobile. Des éléments cruciaux quand on sait par exemple que le taux de rebond est beaucoup plus élevé chez les sites mettant plus de 3 secondes à se charger ou que les visiteurs ont 5 fois plus de chances de quitter un site non adapté aux mobiles.

Autre fonctionnalité, chez Messenger, la messagerie de Facebook cette fois-ci teste un nouveau service auprès des usagers américains. Celui-ci consiste à suggérer des sujets de conversation lors d’un tchat Messenger avec un autre contact. Une façon pour Facebook de faciliter les échanges entre amis ? Quoiqu’il en soit, cette option n’est pour l’instant pas encore disponible en Europe et seul l’avenir nous dira si Messenger viendra s’immiscer dans nos conversations pour nous fournir des sujets de discussion en cas de panne d’inspiration.
Une autre question se pose : a-t-on vraiment besoin d’un boost virtuel artificiel pour converser avec ses contacts ? Cette (future ?) fonctionnalité pourrait remettre en cause le concept d’ « amis » sur le célèbre réseau social, mais aussi poser un réel problème en ce qui concerne le respect de la confidentialité non ?

Les sanctions de la CNIL

Mise en demeure de Gossip par la CNIL

 

Vous rappelez-vous de l’application Gossip ? Celle-ci faisait polémique car incitait les jeunes, une cible particulièrement fragile, à lancer des rumeurs (fondées ou non) sur d’autres personnes de façon complètement anonyme. En bref, une application parfaite pour ruiner l’e-réputation et la vie privée d’une personne en quelques minutes et inciter au cyber harcèlement en tout anonymat. La CNIL a alors mis en demeure la société mère, WMG en invoquant le fait que cette dernière ne prend pas en compte l’article 1er de la Loi informatique et libertés , qui dispose que l’informatique « ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques »

CDiscount épinglé pour manque de sécurité

Autre sanction de l’organisme, à l’encontre de Cdiscount cette fois-ci : les données bancaires contenues sur le site auraient été estimées non sécurisées. En effet le site aurait conservé plus de 4000 données conservées en clair dans sa base de données, rendant facilement accessibles ces données sensibles auprès de potentiels pirates chevronnés. La présence de commentaires dans la base de données sur des éléments de la vie privée des utilisateurs aurait également été recensée, ce qui vient renforcer la volonté de la CNIL de prononcer des sanctions envers le leader français du e-commerce.

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