Et si on était tous anonymes sur le web

Bah oui tiens. En voilà une bonne question ! Avec toutes ces histoires de surveillance, cette méfiance ambiante qui règne partout sur la toile, ça nous ferait du bien un peu d’anonymat. Le problème, c’est que ce n’est pas vraiment possible. Et quand bien même ça l’est, on n’est pas sûr que ça le soit, si tant est que ça l’était. Vous suivez ? Pour vous éclairez un peu, faisons un petit tour de l’actu de la semaine et vous allez vite comprendre…

Réseaux anonymisants or réseaux de diffusion de contenus illégaux, that is the question

La semaine dernière, on vous parlait du deep web et des différentes solutions pour surfer de manière anonyme (Tor, les VPN, tout ça tout ça). Et justement, l’agence spécialisée en sécurité web Toonux a publié un article qui remet les points sur les i. En effet, beaucoup d’internautes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur souris font un ÉNORME (et là les majuscules sont justifiées) amalgame entre les réseaux permettant de surfer anonymement (type Tor, Freenet et VPN) et les réseaux qui diffusent des contenus illégaux. Certes, vous me direz (ou pas), on peut trouver énormément de contenu illégal sur Tor. Mais le but premier du réseau oignon était avant tout de permettre à n’importe quel internaute de diffuser des informations anonymement donc de permettre une communication sécurisée dans des régions du globe (la Chine par exemple) ou lors de manifestation (le printemps arabe) où la censure fait rage sur les canaux traditionnels. Vous pensez bien que les fondateurs du projet Tor n’ont pas mis au point leur réseau dans le seul but de diffuser des photos pédopornographiques. « Le premier réseau de diffusion de contenus illégaux, c’est bien le web.« 

 

Le conspirationnisme de l’Internet

Un autre article a attiré notre attention cette semaine, celui de Télérama traitant des mythes sur Internet. Le réseaux des réseaux est en effet le parfait terrain pour faire poindre (10 points au Scrabble) n’importe quelle rumeur ou théorie du complot. L’immédiateté du net permet de faire circuler a une vitesse affolante toutes sortes dinformationsvérifiées ou non, vraies ou pas. Pas étonnant dès lors que la moindre info un peu piquante face la une des forums et des blogs, soit le trending topic des réseaux sociaux et finisse par devenir vraie. De plus, il est quasi impossible dès lors d’identifier l’auteur du message… Relisez La Rumeur d’Orléans d’Edgar Morin, vous verrez qu’il y a pas mal de concepts que l’on peut appliquer au web. Et si vous n’aimez pas lire, vous pouvez toujours voir le film Gossip (Fausses Rumeurs en français), rien à voir avec Gossip Girl je vous rassure.

Et sinon la famille ça va ?

Autre question de la semaine : jusqu’où peut-on aller dans le déballage de sa vie privée sur les réseaux sociaux ? Réponse : assez loin… Puisqu’apparemment, ça ne choque pas certains parents de poster des photos de leur rejeton sur Facebook. L’article de Korben nous le dit clairement : on a tous des amis qui mettent la photo de leur bébé sur leur profil. Alors d’accord « les enfants sont formidables » mais pensez bien qu’à 6 mois, certains bébés sont déjà fichés sur la toile. La plupart des parents ne se posent même pas la question de savoir si la photo de leur enfant ne va pas être téléchargée par quelques internautes malveillants ou ne se demandent tout simplement pas si créer un profil Facebook à un bébé avant même qu’il sache parler c’est pas un peu malsain. Surtout que l’enfant en grandissant devra se traîner son passé numérique toute sa vie. Bah c’est bien dommage…

Et outre les enfants vous avez aussi les « chéris », les « mamours » bref, votre moitié qui ne se gêne pas non plus pour raconter votre vie de couple à toute la toile. Ça c’est pour le côté un peut plus fun.

Si même le WiFi nous trompe…

Les nouveaux terminaux mobiles (tablettes et smartphones) sont aujourd’hui en permanence connectés aux bornes WiFi. Oui mais qui dit WiFi public dit accessible par tous et donc également par des pirates qui peuvent sans trop de mal aller collecter vos données personnelles. Ça vous la coupe hein ? Nan parce que c’est bien beau d’aller surfer au MacDo en dégustant un Big Mac mais ça exige de vous connecter à un réseau public.

IT Espresso a d’ailleurs mis en lumière cette faille de sécurité qui réside dans les bornes de WiFi publiques que l’on trouve dans toutes les grandes enseignes maintenant. Vous pouvez trouver sans difficulté sur Internet des tutoriels vous expliquant comment pirater une connexion WiFi, alors pour des pirates chevronnés…

La meilleure solution reste peut-être d’éteindre Internet mais avec style s’il vous plait, en construisant votre propre Internet Kill Switch. Explications en vidéo !

 

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