Bad buzz : les pièges à éviter, quelques conseils par iProtego

Une fois un bad buzz enclenché, difficile de faire face ! Comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir ; à fortiori lorsqu’il s’agit de votre e-réputation ! Quelques astuces ne font jamais de mal, alors voici quelques pièges et risques dans lesquels mieux vaut ne pas s’aventurer…

Attention au second degré et aux messages douteux

Faire passer un message douteux sur Internet est une action de communication sur laquelle il faut vraiment faire attention car elle frise l’argument du Bad Buzz. Il n’est pas possible de rire de tout et le second degré n’est pas évident pour tout le monde. Sur le web, tout le monde ne rit pas de tout, il faut le savoir. Dans ces conditions, iProtego et son expertise en gestion de réputation Web préconise de faire attention à la publication de ses contenus. Si vous vous égarer sur le maniement de l’humour, évitez les sujets sensibles, particulièrement s’ils sont d’actualité. N’est pas Charlie Hebdo qui veut…

Jouer la carte de la manipulation

Jouer la carte de la manipulation : faux avis, faux abonnés, faux likers Facebook…sur le web, beaucoup de « faux » circulent…si cela peut s’avérer (tristement) efficace parfois, c’est aussi un très gros risque à prendre en matière de Bad Buzz. Des méthodes artificielles capables de discréditer totalement l’activité d’une entreprise qui sera considérée comme de la poudre aux yeux, et rien d’autre.

Savoir se remettre en cause

Ne pas accepter ni écouter les critiques des internautes : toute critique (exception faîte des trolls) est bonne à prendre pour se remettre en question. Il est vivement conseillé de prendre en compte chacune d’entre elles, l’analyser et, le cas échéant, y répondre de façon adaptée, argumentée et personnalisée. Cela prouvera que vous êtes à l’écoute de vos consommateurs et de vos clients, soucieux de votre image en ligne (ou e-réputation) et que vous faîtes preuve de professionnalisme.

Et en situation de crise ?

Minimiser l’impact du bad buzz : si un bad buzz ne signe pas forcément la chute de votre entreprise, ses effets restent toujours un peu aléatoires. On ne peut jamais vraiment savoir combien d’internautes vont réagir face à un buzz, ni comment ! Une affaire peut passer incognito ou faire un bref buzz durant juste une heure ou deux tout comme elle peut s’étendre durant un long laps de temps…un phénomène à ne pas prendre à la légère donc.

Censurer : on s’expose là à un risque d’effet Streisand qui aurait tout l’effet inverse, à savoir amplifier la crise, les internautes n’hésitant pas à crier au scandale en cas de tentative de censure avérée et infructueuse.

Ne pas être réactif : en cas de problème, de mauvaise communication, d’avis négatif, de publication diffamatoire….il faut savoir faire preuve de réactivité à tout moment, avant que le contenu en ligne ne devienne viral et ne se répande à travers la Toile à vitesse grand V. Soyons honnêtes : les internautes sont friands de bad buzz et n’hésiteront pas à partager tout élément un tant soit peu scandaleux à votre sujet si vous ne prenez pas les devants. Concrètement, cela peut vouloir dire le retrait du contenu litigieux (avant qu’il ne se transforme en buzz), sa rectification ou bien des excuses et/ou explications en public (dans le cas d’une blague au goût douteux par exemple).

Faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre : faire son mea culpa, c’est bien. Le faire en reconnaissant avoir fait une erreur, et en assumant le bad buzz, c’est mieux. Ne pas accuser les autres, et surtout pas les internautes (dont vous attiseriez alors encore plus la colère) en cas de bad buzz avéré.

Autant de maladresses qui peuvent venir ternir votre e-réputation et vous coûter cher, tant en termes financiers que de crédibilité.

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